FIV: Le sida du chat, faut-il en avoir peur?

Méconnu du grand public, le virus de l’immunodéficience féline est plus souvent identifié sous le nom de FIV ou « sida du chat ».

Rarement contracté par les chats dits « d’appartement », il concerne 10 à 15 % de la population des chats errants.

Quelques conseils pour rassurer ceux que cette maladie pourrait encore effrayer.

 

Le saviez-vous ?

Les chats peuvent être atteints d’un virus qui s’apparente au VIH, le virus du sida.

Le FIV fait partie de la famille des lentivirus.

Porteur sain, le chat reste en bonne santé pendant parfois plusieurs années (quelquefois plus de 10 ans) avant que la maladie, incurable, ne se réveille.

On dit de cette période qu’elle est asymptomatique, et il est donc impossible sans analyse de détecter que son animal est porteur du virus.

Une fois la pathologie déclenchée, les défenses immunitaires du félin sont au plus bas, ce qui le rend plus sujet aux maladies dites opportunistes, plus ou moins graves (coryzas, gingivites,

tumeurs…)

 

Quelques « remèdes » simples

Quelques petits conseils simples permettent de prendre soin de son animal porteur du virus.

L’alimentation par exemple doit toujours être de qualité.

En complément, « on peut notamment proposer une algue appelée la spiruline.

Dans son extrait aqueux, cette dernière renforce le système immunitaire et rallonge le temps de vie du chat malade.

Mieux vaut également éviter au maximum tous types de stress chez le félin.

Un déménagement ou l’arrivée d’un autre animal peuvent par exemple générer une source d’angoisse pour l’animal, et le virus peut se réveiller plus rapidement.

Pour éviter cela, un bon contrôle vétérinaire est crucial.

« Un chat porteur du FIV doit être à jour dans tout ce qui peut le protéger d’agressions extérieures, notamment les puces et autres parasites », avertit la vétérinaire.

Protéger son félin, mais aussi ses congénères

Vivre avec un chat atteint du FIV n’est donc pas si différent d’une vie avec un chat sain.

 

Des chats presque comme les autres

Délaissés dans les refuges, ou abandonnés par leurs propriétaires, les minous atteints du FIV ont malheureusement la vie dure.

Ni transmissible à l’Homme, ce virus reste toutefois un frein pour de nombreux adoptants.

Un chat contaminé reste 2 fois plus longtemps en refuge qu’un chat sain.

Les chats peuvent se faire adopter en étant porteurs sains sans que la maladie ne se réveille avant des années.

L’inverse est aussi possible, malheureusement.

Mais il faut savoir que venir chercher un chat porteur du FIV, c’est un sauvetage à double titre.

Les refuges regorgent aujourd’hui de ces félins malades, qui n’attendent que l’amour d’un maître…

témoignages

Suivez nous sur nos réseaux